Ce week-end, Sophie a décidé de profiter de son chez-elle. Thé, cinéma, séries et couette, elle te fait découvrir les joies d’une intériorité retrouvée.

 

Le week-end, je ne fais rien. Enfin, ce n’est pas tout à fait exact : le samedi, je travaille. Mon repos arrive le dimanche. Je finis ma journée de samedi, alors que le soleil est encore haut dans le ciel. Je navigue dans les rues de Paris et dans ses souterrains rythmée par l’album Near Dark, du groupe de synthwave Dance With the Dead. La musique est mise assez forte pour noyer le bruit et l’ambiance oppressive des samedis parisiens, quand il fait trop beau et que tout le monde est dehors, que les terrasses sont pleines et qu’il ne sert à rien d’être pressé-e parce que les rues sont tellement bondées qu’il est impossible de marcher à son allure habituelle.

Il n’est pas rare que je passe mes soirées de week-end dehors dans des bars, avec des collègues. Pourtant, ce soir, je privilégie le refuge de la maison. Ma soirée sera simple : de la cuisine, entrecoupée de lecture de passages d’American Gods, de Neil Gaiman, que je n’ai pas l’impression de lire très vite, mais que je n’arrive cependant jamais à lâcher. Il est tard quand je m’installe finalement sur le canapé. Le soleil s’est couché, mais une chose reste constante depuis que j’ai quitté le travail : une tasse de thé fume en permanence à portée de main. En soufflant sur celle-ci, je lance À la Maison-Blanche, que je regarde assidûment depuis quelques semaines.

Le dimanche est plus studieux. Devant des épisodes déjà vus de Community, j’organise mon bullet journal, de manière à planifier ma semaine de manière efficace. Je délaisse Dance With the Dead pour le rythme plus calme de Now or Never, le dernier titre de Halsey. Je ne mets pas les pieds dehors. Il fait beau pourtant, mais je préfère le silence de mon appartement. Je finis la journée − et la semaine − avec mon film de la semaine pour le challenge 52 Films By Women : Paï : L’Élue d’un peuple nouveau, de Niki Caro, un long-métrage un peu inégal, mais qui pose de nombreuses questions sur la place des femmes dans la société des Maoris.

La journée se finit comme ça, avec une dernière tasse de thé, et quelques pages de Neil Gaiman sous la couette.

 

Œuvres et lieux cité-e-s :

  • Near Dark, Dance With the Dead, 2014
  • American Gods, Neil Gaiman, 2001
  • À la Maison-Blanche, créée par Aaron Sorkin, 1999-2006
  • Community, créée par Dan Harmon, 2009-2015
  • « Now or Never », Hopeless Fountain Kingdom, Halsey, 2017
  • Paï : L’Élue d’un peuple nouveau, Niki Caro, 2003
  • Paris