Le sexisme ordinaire, c’est ce truc assez pénible que tu retrouves partout : chez le coiffeur, à la fac, au boulot ou même à la terrasse des cafés… Marie-Ange préfère en rire (mais juste le temps d’un dessin).

 

En 2014, une jeune femme, vêtue d’un jean noir et d’un tee-shirt, réalisait une caméra cachée dans les rues de New York. De cette façon, elle mettait en évidence les remarques plus ou moins déplacées que subissent les femmes au quotidien. Certes, il est encore difficile pour certains de considérer qu’un compliment semé au vent – type « t’es charmante » – constitue une forme de harcèlement. Ce qui est sûr, c’est qu’il exprime un pan du sexisme ordinaire. Selon le site de Brigitte Grésy, il représente essentiellement « des stéréotypes et des représentations collectives qui se traduisent par des mots, des gestes, des comportements ou des actes qui excluent, marginalisent ou infériorisent les femmes ». « Belle plante », « beau morceau », « joli petit lot », ou même « gros cageot »… Le sexisme ordinaire, ça passe aussi par l’objectivisation. Et si l’on inversait les rôles ? Comme dans cette vidéo, on finirait sûrement par comprendre que ce qui est admis au quotidien par les femmes n’en demeure pas moins gênant, voire dégradant. Il vaut mieux en rire qu’en pleurer, non ? En fin de compte, on peut toujours essayer…

 

fairejoli