Les coups de cœur de Think tank by 2P

  • Netflix paye moins la reine que le prince consort dans la série The Crown : Claire Foy, qui jouait la reine Elizabeth II dans la série The Crown, était moins payée que Matt Smith, qui avait un second rôle, soi-disant grâce à sa renommée à la suite de son rôle culte dans Doctor Who… Mais comment expliquer que cette différence de salaire ait continué pour la saison 2, alors que Claire Foy était entre-temps devenue aussi populaire que Matt Smith ? Mystère, patriarcat, sexisme… Stay tuned! Pour en savoir plus sur la série The Crown, tu peux lire notre article publié sur Deuxième Page ! [Le Monde]
  • Comment être féministe aujourd’hui ? : c’est assez rare pour être partagé : une émission intéressante sur le féminisme en France, particulièrement grâce à la présence de Daria Marx autour de la table. [Public Sénat]

  • Why it’s so important for kids to see diverse TV and movie characters : si la représentation à l’écran progresse, ce n’est que très doucement. Une équipe de chercheurs-ses étudie les conséquences de ce que les enfants regardent, notamment les dessins animés. Les premiers résultats sont sans appel : dès le plus jeune âge, les enfants sont pétri-e-s de préjugés. Ils et elles savent immédiatement si un personnage est méchant ou gentil à sa couleur de peau ou à sa façon de parler. La représentation est importante, oui, mais une représentation qui reflète la complexité de nos expériences, non celle qui perpétue des stéréotypes. Exposer les enfants à ces imaginaires pauvres et souvent racistes a des conséquences directes dans la réalité. [Salon.com] [ENG]
  • Can an algorithm be racist? Spotting systemic oppression in the age of Google : « Le livre Algorithms of Oppression de la doctoresse Safiya Umoja Noble avance l’argument suivant : une grande partie des algorithmes de la révolution numérique actuelle (elle s’attarde particulièrement sur ceux créés par Google) contribuent à la marginalisation des minorités par leur façon de modeler et d’encoder le monde autour de nous. Ils font véritablement partie du racisme systémique. […] Noble n’est pas la première personne à déceler une discrimination inquiétante ancrée dans de nombreux outils, que, pour beaucoup d’entre nous, nous croyons pourtant objectifs. Il y a quelques années de cela, la doctoresse afro-américaine Latanya Sweeney a remarqué que ses résultats de recherche étaient accompagnés de publicités lui demandant : “Avez-vous déjà été arrêtée ?” Ces publicités n’apparaissaient pas quand il s’agissait de ses collègues blanc-he-s. Sweeney a alors commencé une étude qui a fini par démontrer que les outils de “machine learning” qui se cachent derrière la recherche Google étaient involontairement racistes, reliant des noms plus communément portés par des personnes noires à des publicités relatives à des rapports d’arrestation. […] Le problème n’était pas nécessairement qu’un-e programmeur-se raciste était responsable de l’algorithme, mais plutôt que les algorithmes reprenaient des associations culturelles discriminantes courantes entre les personnes noires et les comportements criminels, ou encore l’homosexualité et les comportements prédateurs. […] Pour Noble, la réponse se trouve chez les géants de la technologie, qui doivent être tenus responsables pour les résultats qu’ils fournissent et le mal qu’ils pourraient causer. » [Digital Trends] [ENG]
  • Microplastics found in more than 90% of bottled water, study says : une nouvelle étude révèle que plus de 90 % de l’eau en bouteille vendue par des marques très connues contient des petits bouts de plastique. L’analyse de 259 bouteilles provenant de 19 endroits dans 9 pays différents – et 11 marques – conclut à une moyenne de 325 particules de plastique par litre d’eau. [The Guardian] [ENG]

 

Les lectures de la rédac de Deuxième Page

  • Marielle Franco – Son histoire vit, sa lutte continue : l’assassinat de Marielle Franco, femme noire, lesbienne, sociologue, activiste, élue municipale à Rio de Janeiro, mais aussi féministe engagée auprès des personnes LGBTQ* et des populations marginalisées, a créé une énorme vague de colère et d’émotion à travers le Brésil. Selon le média O Globo, les balles avec lesquelles a été assassinée Marielle Franco provenaient d’armes appartenant à la police. Celle qui se présentait comme une « enfant de la favela » se battait sans relâche pour une société plus juste. Pour en savoir plus sur ses combats, des articles sont disponibles ici, ici ou encore là. [Rita Aragão de Podestá – YouTube]

 

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Image de une : Marielle Franco lors de sa campagne de 2016. © Mídia Ninja/Flickr